𝙽𝚊𝚟𝚒𝚐𝚊𝚝𝚎 2
Des créations basées sur l'imaginaire, l'organique et le végétal
1er au 31 juillet 2022
Marie-Hélène Sion - Structures végétales fictives
Petermfriess - Patchs d'humeur bio 3D
Monya Ghabantani - Chimigrammes photoniques alternatifs
Olivier Guyaux - Plaques d'archives anciennes "Cercle Photographique d'Ixelles"
Gianluca Colitta - « Passages », un court métrage
Carole Moncoquet – Cyanotypes d'oiseaux des forêts tropicales
Laure Winants – Expérimentation des matières premières
Du mercredi au dimanche de 15h à 18h
rue de la Cuve, 26 1050 Bruxelles
Sélectionnés et sélectionnés le long des sentiers extérieurs, les arrangements végétaux d'un autre monde de Marie-Hélène Sion ont été à la fois modélisés et transformés en structures 3D mobiles par Petermfriess. Ces projections d'un monde d'espèces végétales inconnues, d'harmonies, de couleurs et de formes, reconstituent des paysages à travers leurs apparences enchevêtrées, et agissent comme un passage constant entre le réel et l'irréel.
Les blocs de couleurs profondes de Monya Ghabantani nous permettent d'entrer dans une myriade de nuances et d'ombres. Les chimigrammes, réactions photo-chimiques entre la gélatine et les sels de fer, dessinent dans une pure obscurité.
Le travail de Laure Winants est une expérimentation permanente des matières premières. C'est une rencontre entre la physicalité de la peinture et l'émulsion photographique, où la toile est remplacée par du papier Washi, Kozo, et même Shiramine.
Olivier Guyaux revisite une série de paysages de la forêt de Soignes en 1900. Les estampes pictorialistes sont attribuées au « Cercle Photographique d'Ixelles » 1893-1914. C'était l'un des groupes les plus actifs de son genre pour promouvoir la photographie comme une forme d'art à part entière. Ces gravures anciennes ont été réalisées à partir de planches originales selon la méthode traditionnelle.
En tant que voyageurs ultimes, les oiseaux peuvent brouiller les frontières artificielles - et les cadrages photographiques - pour trouver des oasis secrètes. D'en bas, on aperçoit des yeux perçants exprimant une sagesse et une émotion inconnues avec lesquels ils nous observent depuis leurs cachettes. Qui observe qui ? Carole Moncoquet privilégie les tons clairs, pour vivre pleinement le dégradé et la texture qui s'offrent à nous dans le règne animal tropical.
Cette serre de l'imaginaire est complétée par 'PASSAGES', un court métrage de Gianluca Colitta. Le film raconte une histoire d'intersections et de transformations. Une femme sort du passé… mais pour quoi faire ? Elle est à la recherche de quelqu'un ou de quelque chose lors d'une promenade dans un jardin secret rempli de souvenirs - Ce film invite son public à se promener et à se perdre dans la beauté fantastique de cet endroit.